Des miliciens de la Séléka
Selon le gouvernement centrafricain, la force militaire française Sangaris et les casques bleus ont eu des accrochages avec la Séléka, une milice armée composée majoritairement de musulmans.
Une source militaire française a annoncé à l’AFP la fin, ce dimanche, d’une opération militaire de Sangaris et des Nations unies contre des positions de la Séléka.
Elle a décrit une situation "sous le contrôle des forces internationales qui mènent des opérations de ratissage" et a fait état de "tirs nourris" entre les forces internationales et ce mouvement rebelle, samedi.
Les affrontements se sont déroulés dans la ville de Sibut, située à près de 200 kilomètres de la capitale.
Le gouvernement centrafricain avait demandé aux combattants de la Séléka de quitter la zone au plus tard samedi. Mais les rebelles avaient refusé d’obtempérer.
Fin septembre, Bangui a connu un regain de violences à l’origine de la mort de plusieurs dizaines de personnes.
Des tueries de masse entre communautés musulmanes et chrétiennes ont eu lieu en 2013 et 2014, en Centrafrique.
Avec BBC
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