Marie-Noëlle Koyara
RCA
Un accord pas facile à obtenir. Hésitations et reculades ont divisé les responsables des groupes armés au moment même de sa signature.
Il s'agit principalement de 5 fractions de l'ex-Séléka et du mouvement Anti-balaka.
L'accord, signé en l'absence des représentants du Front démocratique du peuple centrafricain, FDPC d'Abdoulaye Miskine, très actif dans le nord-ouest du pays, prévoit le regroupement et l'identification dans un bref délai des combattants dans les différents sites indiqués, et une prise en charge assurée par le gouvernement avec l'appui des partenaires.
Pour Herbert Gontran Djono Ahaba qui a signé le document au nom de son mouvement, le Rassemblement patriotique pour le renouveau de Centrafrique, RPRC issu de l'ex-Séléka, il faut faire taire les armes. ‘’Je pense qu’il est temps que le peuple centrafricain puisse retrouver la paix et le pays doit être pacifié’’, a-t-il souligné.
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Pour Marie-Noëlle Koyara, ministre centrafricaine de la défense, ‘’Dans une même famille, il y a toujours des problèmes mais on arrive à les régler, parce que la famille reste la famille’’.
Grand témoin de cet engagement, le président du présidium du Forum de Bangui, le Professeur Abdoulaye Bathily, représentant du Médiateur dans la crise centrafricaine a invité les signataires de l’accord à tenir leurs engagements : ‘’Ne décevez pas cet espoir, ne tuez pas cette graine que vous venez de semer’’, a-t-il insisté.
Cet accord, signé en présence des représentants de la Minusca, de l'Union Africaine et de la CEEAC, intervient près d'une semaine après celui, signé par les mêmes groupes armés pour démobiliser les enfants-soldats associés à leurs mouvements respectifs.
BBC
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