Des tirs à l’arme lourde et automatique ont été entendus mercredi vers 11 heures (10h GMT) à Bangui.
Selon le correspondant de la BBC sur place, la situation a créé la panique et paralysé le secteur pendant plusieurs heures.
Ces échanges de tirs opposaient un groupe armé des Antibalaka et le contingent burundais de la Minusca stationné à l’entrée du fief des Antibalaka.
Le bilan fait état d’une trentaine de blessés, selon des sources hospitalières.
Arrestation
Un habitant du secteur, interrogé par la BBC, a expliqué qu’il s’agit d’une tentative échouée d’arrestation.
Les forces internationales ont tenté d’arrêter un chef antibalaka nommé général Guy Mazimbele, un ancien caporal-chef des forces armées centrafricaines devenu chef des opérations du mouvement antibalaka.
A en croire ce témoin, les Casques bleus ont emporté deux véhicules présentés comme des véhicules volés.
Ce qui a suscité la colère des éléments du général Guy Mazimbele qui vont directement ouvrir le feu sur le contingent des Casques bleus.
Malfrat
Les tirs ont contraint les soldats de la Minusca à réagir en faisant eux aussi usage de leurs armes.
Recherché par la justice, Guy Mazimbele est accusé d’entretenir une bande de malfrats antibalaka réputés pour leur extrême violence par des actes de règlements de compte, d’assassinats, de meurtres, de vols et braquages dans la ville de Bangui.
Avec BBC
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