Le ministre de la sécurité publique du Tchad a déclaré que le cerveau présumé de Boko Haram dans le nord du Cameroun et au Tchad a été arrêté dimanche.
Ces déclarations d’Abderahim Birémé Hamid font suite à la mort lundi dans une explosion de 5 policiers et de 6 membres de la secte nigériane.
Ils ont été tués au cours d'une opération menée par les forces de sécurité dans une concession où une fabrique d'explosifs artisanaux a été retrouvée.
De nombreux explosifs ont été découverts sur les lieux et certains ont été actionnes par les djihadistes présumés.
De sources officielles, l'armée avait appris qu'une autre attaque de Boko Haram à N'Djamena était en cours de préparation.
Le parquet de N'Djamena a annoncé dimanche le démantèlement d’une cellule active d’un réseau terroriste et l'arrestation d'une soixantaine de personnes" dans le cadre de l'enquête.
Le 15 juin, deux attaques simultanées contre le commissariat central et l'école de police de N'Djamena avaient fait au moins 38 morts et une centaine de blessés.
L'armée tchadienne est en première ligne dans la lutte contre Boko Haram.
Une opération militaire régionale a été lancée conjointement par le Nigeria, le Tchad, le Niger et le Cameroun depuis le début de l'année contre le groupe radical islamiste.
Avec la BBC
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