Jean-Pierre Bemba, Peter Kazadi, Fabrice Puela et le vice-ministre de la Justice sont accompagnés de l’auditeur général des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le général Likulia. Cette délégation du gouvernement est arrivée pour s'enquérir de la situation et de faire la lumière sur les événements malheureux survenus le 30 août dernier à Goma où au moins 43 civils ont été tués par des militaires lors d’une répression musclée contre une tentative de manifestation des membres d’une secte locale contre la mission de l’ONU en RDC (Monusco) ainsi que la Force régionale de l’EAC.

"Nous venons nous rendre compte de la situation qui s'est déroulée ici. Comme vous le savez, il y a eu des incidents, il y a eu mort d'hommes. Nous sommes venus en équipe mes collègues et moi, accompagnés de l'auditeur général des FARDC", a déclaré à la presse, le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi.

Ce dernier demande aux familles ayant constaté la disparition d'un de leurs après ces événements de passer aux centres hospitaliers qui ont accueilli les victimes blessées ou mortes afin de les identifier et de prendre contact avec la délégation gouvernementale présente à Goma.

Ce carnage des civils, au moins 43 selon les chiffres officiels, a été commis par l’armée congolaise à la suite de la répression d’une tentative de manifestation des membres de la secte dénommée « Foi naturelle judaïque et messianique vers les nations » du prophète Ephrem Bisimwa. Plusieurs personnes membres de cette secte ont été aussi arrêtées. Il y a eu également au moins 58 blessés.

Dido Nsapu / Digital Congo