L’instruction du procès en appel dans l’affaire du coup d’état manqué s’est poursuivie ce vendredi 6 décembre 2024 devant la Haute cour militaire, siégeant en audience foraine à la prison militaire de Ndolo. Au cours de cette audience a comparu le renseignant Malusha, considéré comme celui qui était intermédiaire entre Jean-Jacques Wondo et Christian Malanga.
Ce renseignant, en détention dans le cadre d’un autre dossier, a répondu aux différentes questions lui posées.Dans ses réponses, affirme avoir été torturé par lors de son arrestation et que des numéros de téléphone qui auraient été considérés comme ayant été en contact avec Christian Malanga, lui auraient été faussement attribués.
Pour les avocats du prévenu Jean Jacques Wondo, ces dépositions de Malusha viennent laver complètement leur client de toutes les accusations.
« Si Malusha n’avait pas été caché par le Ministère public devant le premier juge, Jean-Jacques ne serait pas ici. Donc à ce jour, il y a lieu de noter que Jean-Jacques est retenu arbitrairement à la prison militaire de Ndolo parce que le témoin gênant qui avait été soutenu par le Ministère public devant le premier juge, vient de décharger totalement Monsieur Jean-Jacques Wondo. Et donc tout ce que nous attendons, c’est la plaidoirie pour que nous puissions obtenir l’acquittement de Monsieur Jean Jacques Wondo », a déclaré l’avocat de Jean Jacques Wondo.
Jean Jacques Wondo fartie des 37 personnes condamnés à la peine de mort au premier degré. Il a toujours clamé son innocence dans cette affaire.
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