Les présidents de deux chambres du Parlement ont eu un autre tête-à-tête hier mardi 31 août. Plusieurs questions d’actualité ont été passées au peigne fin. Après les échanges avec son homologue du Sénat, Modeste Bahati, le président de la chambre, Christophe Mboso N’kodia a rassuré quant à la détermination de son institution à accélérer le processus de désignation de nouveaux animateurs de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Le président de l’Assemblée nationale a reconnu le retard accumulé par ce processus de désignation des animateurs de la centrale électorale. Il a affirmé le vœu de son institution à voir les élections se tenir en 2023, conformément au délai Constitutionnel.
» Nous avons parlé du dossier de la CENI. Nous avons donné à ce dossier une orientation. Nous devons aller le plus vite possible, parce que nous avons un retard à combler. Plus on traîne, plus le retard s’accumule. Nous voulons que les élections se tiennent en 2023 et l’équipe de la CENI qui sera mise en place doit travailler d’arrache-pied pour que cette échéance soit respectée« , a-t-il déclaré.
VIVEMENT LA PLÉNIÈRE D’ENTERINEMENT
Parlant de la plénière d’entérinement des animateurs de la CENI, Christophe Mboso N’kodia a indiqué qu’elle se tiendra incessamment, sans aucune précision de date. Le temps que la Commission « paritaire » transmette son rapport au bureau de la Représentation nationale pour convoquer la plénière.
« La plénière pourra avoir lieu d’un moment à un autre. Nous devons préparer le dossier et en même temps, nous devons informer les honorables députés avant d’organiser ladite plénière« , a-t-il déclaré.
Cette rencontre entre Modeste Bahati Lukwebo et son collègue de l’Assemblée nationale a également été l’occasion de parler des problèmes qui concernent Union sacrée de la nation. Aussi, les deux chefs de corps se sont-ils mis d’accord sur la nécessité d’asseoir une collaboration permanente entre les deux chambres du Parlement.
CONCERTATION PERMANENTE
» La concertation est permanente. A tout moment qu’il y a un problème qui se pose dans notre pays, au parlement, nous nous retrouvons pour nous concerter, décider sur des orientations à prendre pour régler ce problème-là.
Nous nous sommes retrouvés comme d’habitude autour du problème du Parlement, aussi bien sur la Commission électorale que sur des problèmes qui concernent nos familles politiques. Nous voulons poursuivre nos travaux maintenant, tout comme à la session de septembre en harmonie, en paix et en consultation permanente« , a indiqué le depuis Mboso.
A l’en croire, cette rencontre était aussi l’occasion de préparer la session budgétaire de septembre. Répondant à une question, il a annoncé, la relance pour bientôt, des réunions de l’union sacrée qui est la vision du chef de l’État.
» Nous nous sommes retrouvés aussi pour préparer la session de septembre, préparer également des voyages. Nous avons reçu des invitations de certains états. Il y aura des grandes réunions au niveau du Parlement du monde entier. Et nous devons, comme parlement congolais, adopter une attitude, une politique pour aller défendre le Parlement congolais. Nous allons reprendre les contacts, les réunions dans les jours à venir. L’Union sacrée est une réalité politique dans notre pays. Donc, nous ne pouvons pas arrêter la concertation« , a-t-il conclu.
Ont été joints à cette troisième rencontre entre le président du Sénat et celui de l’Assemblée nationale, le vice-président de la chambre basse du Parlement Jean Marc Mabund et le deuxième vice-premier de cette assemblée délibérante Vital Banisize.
Orly-Darel NGIAMBUKULU / Digitalcongo.net
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