La controverse autour de l’entérinement de l’équipe de Denis Kadima a donné naissance à une nouvelle plateforme, dont l'objectif est de s'opposer à la politisation de la Céni. Cette plateforme rassemble très largement avec l'opposition, les religieux et la société civile.
Les Forces sociales et politiques de la nation, c'est le nom que s'est donné cette plateforme. « Elle regroupe des mouvements, associations, partis politiques et regroupements politiques, sans discrimination », affirme Maître Jean-Bosco Lalo Kpasha. Selon le président du bureau national des Forces sociales et politiques de la nation, son objectif est la dépolitisation de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
Marche pacifique le 6 novembre
En effet, la présence de Denis Kadima à la tête de la nouvelle équipe de la commission continue de susciter des réactions diverses au sein de l’opinion. Outre qu’elle a divisé les confessions religieuses, cette présence oppose également les partis politiques y compris ceux de l’Union sacrée, certains estimant que le nouveau président de la Céni est très proche du président de la République.
Il y a notamment Moïse Katumbi qui continue ses consultations dans la capitale. Le leader du parti Ensemble pour la République, s’était exprimé contre l’entérinement de Denis Kadima à la présidence de la Céni. Il cherche à dégager une position concertée au sein de son parti sur le processus électoral.
La nouvelle plateforme repose sur deux structures : les laïcs de l’Église catholique et ceux de l’Église protestante, les deux confessions religieuses qui sont très réticentes à la désignation de Denis Kadima. Une première mobilisation est prévue pour samedi 6 novembre. La plateforme appelle à une marche pacifique sur toute l’étendue du pays.
RFI
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