Ils sont nombreux les Congolais qui ne croient plus à la tenue des élections dans le délai constitutionnel soit à l’échéance électorale de 2023 Et pour cause, à presqu’une année de l’organisation de ce scrutin, la centrale électorale fait du sur place malgré la publication de sa feuille de route depuis le début de ce mois de février.

A la CENI, les caisses sont vides et sonnent creux. Le gouvernement n’a jusqu’ici transféré aucun sou malgré ses multiples déclaration d’intention. Tout se passe comme s’il n’a aucune volonté politique d’organiser les élections dans le délai constitutionnel, a fait savoir sous le sceau de l’anonymat un observateur de la scène politique congolaise. En théorie, la ligne budgétaire prévoit un montant de 450 millions de dollars Us pour l’organisation du scrutin de 2023 dont 100.000.000 Usd des élections passées. Cependant, le mécanisme actuel sur le financement laisse à désirer et la CENI est assez embêtée par cette situation. Jusqu’à moment où cet article était entrain d’être mis en ligne, le président de la CENI, Denis Kadima se trouvait dans l’attente du transfert des fonds après de multiples rencontres avec le gouvernement pour évacuer la question. Des promesses en promesse, les choses tirent en longueur.

Invité le week- end par Top Congo FM, Denis Kadima n’a pas communiqué en morse. Il a clairement indiqué que la CENI ne dispose d’aucun moyen financier pour mettre la machine en branle. Les négociations avec le gouvernement traînent sans un résultat probant.

A la question de savoir, si on se dirigeait tout droit vers un glissement, Denis Kadima a fait savoir que ce vocable ne figure pas le langage de la CENI. Si le numéro un de la CENI donne l’impression de garder l’espoir, les analystes politiques ne cachent pas leur pessimisme et tiennent le gouvernement comme responsable si les élections n’étaient pas organisées dans le délai. La responsabilité de la CENI se situe sur le plan technique et organisationnel. Or, à ce jour, elle ne dispose pas encore du budget d’opération et demeure soumise à la contrainte du temps. Quelqu’un a dit à l’impossible nul n’est tenu.

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Théodore Ngangu Ilenda