La participation de la République démocratique du Congo au 18ème Sommet du COMESA en Ethiopie est l’un des sujets majeurs abordés par la presse congolaise ce mardi 31 mars 2015.
« La RDC présente au 18ème Sommet du COMESA à Addis-Abeba », rapporte L’OBSERVATEUR dans son édition de ce mardi. Le quotidien de l’avenue colonel Ebeya renseigne que le Président de la République Joseph Kabila a pris part lundi à l’ouverture du 18ème Sommet du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) qui se tient les 30 et 31 mars en Ethiopie et dont le thème principal est : « Pour une industrialisation inclusive et durable ».
Joseph Kabila, qui a été à la tête de cette organisation sous-régionale durant l’exercice 2014, transmettra le bâton de commandement à son successeur, le Premier ministre de la République fédérale démocratique d’Ethiopie, Hailemariam Desalegn.
Lors de l’ouverture de ce Sommet, le secrétaire général du COMESA Sindiso Ngwenya a annoncé que pour cette année 2015, le démarrage du projet d’échange commercial dans les zones transfrontalières de la région des Grands lacs sera effective, notamment la construction des infrastructures et bureaux à Goma et Kavimvira dans l’Est de la RDC, en vue de soutenir les zones post-conflits dans la région.
Dans le même registre, FORUM DES AS rapporte que Président en exercice du COMESA depuis le 26 février 2014, le Chef de l’Etat congolais a passé ce lundi 30 mars 2015 le relais au Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn, appelé à assurer jusqu’en 2016 la présidence rotative de l’organisation communautaire économique régionale la plus importante en termes d’Etats membres (19 au total), de superficie (16,5 millions de Km2), de démographie (490 millions d’habitants) et de PIB (425 milliards de dollars Us).
Lançant le Rapport annuel du COMESA 2014, Joseph Kabila a préconisé quatre stratégies pour consolider les efforts jusque-là déployés, à savoir l’expansion de la zone de libre échange (ZEL), le renforcement des instruments et programmes de facilitation du commerce, la mise en œuvre opérationnelle de l’union douanière et le développement des infrastructures de base dans la région.
LE POTENTIEL se penche sur la fiscalité minière. « La FEC prône le statu quo », indique ce journal. C’est depuis 2012 que le gouvernement a levé l’option de réviser le Code minier de 2002. Mais, dans les faits, les choses tardent à se mettre en place tant des divergences persistent entre différentes parties. A la Fédération des entreprises du Congo (FEC), l’on n’est pas favorable à l’initiative du gouvernement. Quant au régime fiscal à inscrire dans le nouveau Code minier, le patronat prône en revanche le statu quo, craignant que la révision de ce régime ne décourage les investissements dans le secteur. Le débat est ouvert.
A en croire L’OBJECTIF, « Ça brule à la Majorité présidentielle ». A quelques mois des élections locales, les frondeurs ne sont pas prêts à désarmer au sein de la famille politique du chef de l’Etat. Après la réunion de Kingakati, il y a une semaine, le groupe des 7 (dit G7) continuent de mettre la pression sur Joseph Kabila et préconisent l’alternance en 2016. Le président de l’Unafec, Gabriel Kyungu wa Kumwanza est compté parmi ces caciques qui prônent le changement à la tête du pays en 2016.
Ce notable Katangais l’a clairement exprimé dans un entretien accordé, le week-end dernier, au magazine Jeunes Afrique. « Nous sommes opposés à l’organisation des élections locales avant les provinciales, les législatives et la présidentielle. Dans l’ensemble, je relève une sorte de précipitation. Mais dans tous les cas, nous qui avons écrit au Président Joseph Kabila, nous pensons que le pays doit privilégier les échéances importantes du processus électoral, les provinciales d’abord, puis, concomitamment les législatives et la présidentielle. D’autant qu’avec les élections provinciales, nous ferons d’une pierre deux coups : ce sont les députés provinciaux qui élisent les sénateurs. Nous sommes donc opposés à l’organisation des élections locales avant ces scrutins », a-t-il expliqué.
LA PROSPERITE signale qu’à la suite d’une motion du député Kiakwama Kiakizi Gilbert dont l’un des fils fait partie des Congolais arrêtés dans l’affaire Y’en a marre et Balai citoyen, les députés nationaux, plus de 15, sont allés voir le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et Sécurité, Evariste Boshab dans le cadre d’une mission d’information dont la primeur est réservée à l’Assemblée nationale.
LE PHARE rapporte au sujet de l’affaire Kamerhe-Moleka que tout est à recommencer au niveau de la Cour suprême de justice. A l’audience de lundi 30 mars 2015, la haute cour s’est déclarée non saisie dans son Arrêt avant dire droit rendu à la suite des exceptions soulevées par la défense au cours de l’audience du lundi 23 mars 2015.
La bataille de procédure est loin d’être terminée dans cette affaire qui était déjà passée par plusieurs juridictions inférieures avant d’atterrir en dernier ressort à la Cour suprême de Justice.
Théodore Ngangu/MMC
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