La ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese, a animé une conférence de presse le 21 avril 2022, à Kinshasa, sur les enjeux de l’élection d’un juge congolais pour un mandat de 7 ans à la Cour commune de justice et d’arbitrage qui regroupe 17 pays membres.
Devant les professionnels des médias, Rose Mutombo a répondu à plusieurs sujets autres sujets notamment la mauvaise administration de la justice en RDC et dans l’affaire RDC contre l’Ouganda. Elle était accompagnée du vice-ministre de la Justice, Amato Bayubasire Mirindi.
La ministre d’Etat en charge de la Justice a évoqué la possibilité des poursuites judiciaires et autres sanctions contre tous ces hommes de loi corrompus et corruptibles à souhait. « Nous essayons de pousser pour qu’on puisse sanctionner des magistrats. La population se plaint qu’il y a la corruption, la justice mal rendue, lorsque vous demandez à la même population de vous donner la liste des magistrats véreux, elle recule. J’encourage la population si elle se retrouve devant une situation d’injustice ou d’illégalité qu’elle dénonce en citant les noms des magistrats concernés. Cela va permettre aux responsables, c’est -à-dire, le Conseil supérieur de la magistrature, de sanctionner sévèrement. Je sais que c’est un processus pour changer l’image de notre justice. Nous devrions pousser pour que des sanctions soient prises contre les magistrats véreux », a laissé entendre la Garde des Sceaux.
En outre, pour mettre fin à ces pratiques médiocres, Rose Mutombo Kiese préconise des opérations de permutation pour éviter qu’un juge ou procureur puisse s’éterniser dans un coin du pays et y semer des antivaleurs. « J’encourage qu’il y ait souvent des permutations dans les provinces. Il y a des magistrats qui sont devenus comme des chefs coutumiers dans certaines provinces. Ils commettent des abus sans être inquiétés. Je crois qu’il est grand temps que l’impunité prenne fin. Dernièrement, j’étais au parquet de grande instance de Kinshasa-Kalamu, je vous assure que c’était catastrophique », a déploré la patronne de la justice congolaise.
Pour elle, ce désordre créé par les magistrats est à la base du phénomène des effectifs pléthoriques vécu dans les prisons. Concernant l’élection d’un juge congolais à la Cour commune de justice et d’arbitrage de l’OHADA, la ministre d’État a salué l’entrée d’un éminent juriste congolais dans cette organisation régionale afin de faire entendre la voix de la République démocratique du Congo.
« L’intérêt qu’a la RDC d’avoir un juge au sein de cette Cour est qu’il faut reconnaître que nous avons des tribunaux de commerce dans le cadre du climat des affaires. Nous avons constaté que la RDC a beaucoup de contentieux où elle est souvent condamnée puisque nous ne sommes pas au courant ou c’est fait à dessein pour que l’information ne parvienne pas au pays afin qu’elle prenne des dispositions », a expliqué Rose Mutombo Kiese.
Par ailleurs, elle a souligné que grâce à son représentant, la RDC fera désormais le suivi de tous les dossiers et ne sera pas victime de son absence lors des contentieux. La patronne de la Justice n’a pas manqué de saluer l’implication du président de la République qui a, dit-elle, pesé de tout son poids pour que le pays apure ses arriérés de cotisation au niveau de la CCJA de l’OHADA afin de consolider la candidature de son pays à la première vice-présidence de cette organisation.
Gisèle Tshijuka / digitalcongo.net
La ministre d’Etat en charge de la Justice a évoqué la possibilité des poursuites judiciaires et autres sanctions contre tous ces hommes de loi corrompus et corruptibles à souhait. « Nous essayons de pousser pour qu’on puisse sanctionner des magistrats. La population se plaint qu’il y a la corruption, la justice mal rendue, lorsque vous demandez à la même population de vous donner la liste des magistrats véreux, elle recule. J’encourage la population si elle se retrouve devant une situation d’injustice ou d’illégalité qu’elle dénonce en citant les noms des magistrats concernés. Cela va permettre aux responsables, c’est -à-dire, le Conseil supérieur de la magistrature, de sanctionner sévèrement. Je sais que c’est un processus pour changer l’image de notre justice. Nous devrions pousser pour que des sanctions soient prises contre les magistrats véreux », a laissé entendre la Garde des Sceaux.
En outre, pour mettre fin à ces pratiques médiocres, Rose Mutombo Kiese préconise des opérations de permutation pour éviter qu’un juge ou procureur puisse s’éterniser dans un coin du pays et y semer des antivaleurs. « J’encourage qu’il y ait souvent des permutations dans les provinces. Il y a des magistrats qui sont devenus comme des chefs coutumiers dans certaines provinces. Ils commettent des abus sans être inquiétés. Je crois qu’il est grand temps que l’impunité prenne fin. Dernièrement, j’étais au parquet de grande instance de Kinshasa-Kalamu, je vous assure que c’était catastrophique », a déploré la patronne de la justice congolaise.
Pour elle, ce désordre créé par les magistrats est à la base du phénomène des effectifs pléthoriques vécu dans les prisons. Concernant l’élection d’un juge congolais à la Cour commune de justice et d’arbitrage de l’OHADA, la ministre d’État a salué l’entrée d’un éminent juriste congolais dans cette organisation régionale afin de faire entendre la voix de la République démocratique du Congo.
« L’intérêt qu’a la RDC d’avoir un juge au sein de cette Cour est qu’il faut reconnaître que nous avons des tribunaux de commerce dans le cadre du climat des affaires. Nous avons constaté que la RDC a beaucoup de contentieux où elle est souvent condamnée puisque nous ne sommes pas au courant ou c’est fait à dessein pour que l’information ne parvienne pas au pays afin qu’elle prenne des dispositions », a expliqué Rose Mutombo Kiese.
Par ailleurs, elle a souligné que grâce à son représentant, la RDC fera désormais le suivi de tous les dossiers et ne sera pas victime de son absence lors des contentieux. La patronne de la Justice n’a pas manqué de saluer l’implication du président de la République qui a, dit-elle, pesé de tout son poids pour que le pays apure ses arriérés de cotisation au niveau de la CCJA de l’OHADA afin de consolider la candidature de son pays à la première vice-présidence de cette organisation.
Gisèle Tshijuka / digitalcongo.net
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