Le plateau de la CAN 2023 est connu. Le Cameroun et la Namibie ont été mardi les deux dernières équipes à décrocher leur ticket pour cette trente-quatrième édition, qui débutera le 13 janvier 2024 à Abidjan. Avant le tirage au sort, prévu le 12 octobre prochain, coup de zoom sur quelques-uns de ces qualifiés de la dernière heure.
Pour la première fois depuis 2015, une phase finale n'accueillera aucun "bleu", aucun petit nouveau. La Centrafrique se serait bien vue dans ce rôle mais n'a pu garder jusqu'au bout l'avantage pris sur le terrain d'un Ghana poussif mais plus réaliste. Supérieurs collectivement, les Fauves ont fini par s'incliner (2-1) à Kumasi, laissant les Black Stars, trois fois vainqueurs du trophée et deux fois finalistes dans les années 2010, se qualifier grâce aux coups de patte de leurs talents en devenir : Mohammed Kudus (West Ham) et Ernest Nuamah (Lyon), tous deux transférés cet été contre des sommes rondelettes. Les hommes de Chris Hughton disputeront en Côte d'Ivoire leur onzième tournoi continental consécutif. Une enviable régularité, à défaut d'avoir été toujours convaincants dans le jeu durant cette phase éliminatoire.
C'est également au finish que le Cameroun a composté son billet. Condamnés à battre le Burundi devant leur public de Garoua pour s'épargner tout calcul, les Lions Indomptables lui auront offert deux visages bien distincts : friables et contractés au cours d'une première période qui vit André Onana, de retour entre les poteaux, sauver à quatre reprises le camp des quintuples vainqueurs de la CAN ; fluides et déterminés par la suite, avec un but opportuniste de Bryan Mbeumo dès la reprise, suivi de deux autres, signés du jeune Christopher Wooh et du grand ancien Vincent Aboubakar (score final : 3-0). Dans une poule réduite à trois équipes qui aurait pu et dû être pliée bien plus rapidement, les hommes de Rigobert Song auront attendu l'ultime journée, la faute à une double confrontation ratée (1 point en 2 matchs) au mois de mars contre la Namibie (finalement deuxième).
Sébastien Desabre et Amir Abdou, paris gagnants
Un troisième "historique" de la CAN a décroché son ticket ce week-end à l'occasion de cette sixième et ultime journée des éliminatoires : la RD Congo. Absents de l'édition 2021, les Léopards ont maîtrisé leur sujet pour aisément venir à bout du Soudan (2-0) devant leur public de Kinshasa, au terme d'une rencontre commencée avec près d'une heure de retard en raison de problèmes d'accès au stade des Martyrs. Malgré un championnat local pratiquement au point mort et des résultats en chute libre en Coupes d'Afrique, le nouveau sélectionneur Sébastien Desabre a su insuffler une nouvelle dynamique collective en piochant largement dans le réservoir des binationaux. Derniers de leur groupe jusqu'à la nomination du technicien français, les coéquipiers de Gaël Kakuta se sont remis à l'endroit pour finir sur un sans-faute avec 12 points sur 12. Des progrès qu'il faudra confirmer en phase finale.
Un programme qui sera aussi celui de la Mauritanie, autre qualifiée dans ce très disputé groupe I. Grâce à une victoire aux dépens du Gabon (2-1) sur leur pelouse de Nouakchott, les Mourabitounes disputeront en janvier prochain leur troisième CAN d'affilée. Avec pour objectif de franchir enfin le premier tour, comme avait su le faire l'an dernier la Gambie, qui a décroché à Marrakech, moins de 48 heures après le séisme que l'on sait, sa qualification en revenant à hauteur d'un Congo que rien ne semblait devoir arrêter (2-2). Au contraire des Scorpions, dirigés depuis juillet 2018 par le Belge Tom Saintfiet, les Mauritaniens ont confié la barre à Amir Abdou après une dernière CAN décevante. Un an et demi plus tard, ce choix s'avère payant. Le technicien franco-comorien, qui avait hissé les Cœlacanthes des Comores en huitièmes de finale dès leur première CAN, a donné de la consistance à une équipe qui en manquait, sans en bouleverser la composition. Ce changement dans la continuité portera-t-il ses fruits en Côte d'Ivoire ? Bien y figurer sera l'objectif de ces équipes promises au chapeau 4, telles la Tanzanie, la Namibie, déjà présentes en 2019, voire l'Angola et le Mozambique, qui renouent avec la qualification après une éclipse de plus d'une décennie.
Les 24 qualifiés : Côte d'Ivoire (pays hôte), Afrique du Sud, Algérie, Angola, Burkina Faso, Cameroun, Cap-Vert, Égypte, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Mali, Maroc, Mauritanie, Mozambique, Namibie, Nigeria, RD Congo, Sénégal, Tanzanie, Tunisie et Zambie.
C'est également au finish que le Cameroun a composté son billet. Condamnés à battre le Burundi devant leur public de Garoua pour s'épargner tout calcul, les Lions Indomptables lui auront offert deux visages bien distincts : friables et contractés au cours d'une première période qui vit André Onana, de retour entre les poteaux, sauver à quatre reprises le camp des quintuples vainqueurs de la CAN ; fluides et déterminés par la suite, avec un but opportuniste de Bryan Mbeumo dès la reprise, suivi de deux autres, signés du jeune Christopher Wooh et du grand ancien Vincent Aboubakar (score final : 3-0). Dans une poule réduite à trois équipes qui aurait pu et dû être pliée bien plus rapidement, les hommes de Rigobert Song auront attendu l'ultime journée, la faute à une double confrontation ratée (1 point en 2 matchs) au mois de mars contre la Namibie (finalement deuxième).
Sébastien Desabre et Amir Abdou, paris gagnants
Un troisième "historique" de la CAN a décroché son ticket ce week-end à l'occasion de cette sixième et ultime journée des éliminatoires : la RD Congo. Absents de l'édition 2021, les Léopards ont maîtrisé leur sujet pour aisément venir à bout du Soudan (2-0) devant leur public de Kinshasa, au terme d'une rencontre commencée avec près d'une heure de retard en raison de problèmes d'accès au stade des Martyrs. Malgré un championnat local pratiquement au point mort et des résultats en chute libre en Coupes d'Afrique, le nouveau sélectionneur Sébastien Desabre a su insuffler une nouvelle dynamique collective en piochant largement dans le réservoir des binationaux. Derniers de leur groupe jusqu'à la nomination du technicien français, les coéquipiers de Gaël Kakuta se sont remis à l'endroit pour finir sur un sans-faute avec 12 points sur 12. Des progrès qu'il faudra confirmer en phase finale.
Un programme qui sera aussi celui de la Mauritanie, autre qualifiée dans ce très disputé groupe I. Grâce à une victoire aux dépens du Gabon (2-1) sur leur pelouse de Nouakchott, les Mourabitounes disputeront en janvier prochain leur troisième CAN d'affilée. Avec pour objectif de franchir enfin le premier tour, comme avait su le faire l'an dernier la Gambie, qui a décroché à Marrakech, moins de 48 heures après le séisme que l'on sait, sa qualification en revenant à hauteur d'un Congo que rien ne semblait devoir arrêter (2-2). Au contraire des Scorpions, dirigés depuis juillet 2018 par le Belge Tom Saintfiet, les Mauritaniens ont confié la barre à Amir Abdou après une dernière CAN décevante. Un an et demi plus tard, ce choix s'avère payant. Le technicien franco-comorien, qui avait hissé les Cœlacanthes des Comores en huitièmes de finale dès leur première CAN, a donné de la consistance à une équipe qui en manquait, sans en bouleverser la composition. Ce changement dans la continuité portera-t-il ses fruits en Côte d'Ivoire ? Bien y figurer sera l'objectif de ces équipes promises au chapeau 4, telles la Tanzanie, la Namibie, déjà présentes en 2019, voire l'Angola et le Mozambique, qui renouent avec la qualification après une éclipse de plus d'une décennie.
Les 24 qualifiés : Côte d'Ivoire (pays hôte), Afrique du Sud, Algérie, Angola, Burkina Faso, Cameroun, Cap-Vert, Égypte, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Mali, Maroc, Mauritanie, Mozambique, Namibie, Nigeria, RD Congo, Sénégal, Tanzanie, Tunisie et Zambie.
TV5 bMonde
Application de CComment' target='_blank'>CComment