Les opérations de vote ont commencé timidement dimanche matin à Brazzaville, où les électeurs congolais sont appelés à se prononcer sur un projet de nouvelle Constitution qui autoriserait le président Denis Sassou Nguesso à se représenter en 2016.
Les bureaux de vote devaient ouvrir dans tout le pays à 07h00. Depuis plusieurs mois, M. Sassou Nguesso se présente comme "le messager de la paix" ou "le gardien de la démocratie". Ses opposants qui qualifient le référendum de "coup d'État constitutionnel" destiné uniquement à permettre au chef de l'État de se maintenir au pouvoir ont appelé les Congolais à le "rejeter". Le projet de loi soumis aux urnes permettrait de faire sauter les deux verrous qui empêchent actuellement le chef de l'État de briguer un troisième mandat: la limite d'âge et celle du nombre des mandats présidentiels. Revenu au pouvoir par les armes en 1997, M. Sassou Nguesso cumule plus de 31 ans à la tête du pays. Les électeurs ont le choix entre voter "oui" (bulletin vert) ou "non" (bulletin rouge) au projet de nouvelle constitution. Dimanche matin, Brazzaville semblait déserte. Toute circulation automobile y était interdite à l'exception des véhicules des forces de l'ordre et de ceux bénéficiant d'un laissez-passer spécial de la police. Pour l'Union européenne "les conditions actuelles de gouvernance électorale ne permettent pas un scrutin libre et transparent" au Congo.
Avec Belga
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