La Cour pénale internationale (CPI) a ordonné la libération sous conditions de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo.
La chambre d'appel de la CPI, qui a statué vendredi sur le cas de l'ex-chef d'Etat, accepte qu'il soit libéré sous "un ensemble de conditions", à la grande de ses militants.
Parmi les conditions figure l'obligation pour M. Gbagbo de résider dans un Etat membre de la CPI en attendant un éventuel procès en appel.
Les juges ont également ordonné la libération de son coaccusé Charles Blé Goudé, sous les mêmes conditions.

L'ancien président de la Côte d'Ivoire et l'ex-chef des Jeunes Patriotes (la section des jeunes du parti de M. Gbagbo) peuvent sortir de prison si un Etat membre de la CPI est "disposé à les accepter sur son territoire, désireux et apte à faire respecter les conditions fixées par la chambre d'appel".

Le 15 janvier dernier, les deux hommes ont été acquittés des accusations de crimes contre l'humanité commis en 2010 et 2011 lors de violences postélectorales en Côte d'Ivoire.
Mais ils sont maintenus en détention en attendant les objections des procureurs, qui prévoient de faire appel de l'acquittement.
Les procureurs exigent que Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé reviennent plus tard devant le tribunal, en cas de nécessité.
Avec BBC
Application de CComment' target='_blank'>CComment