À Port-au-Prince, les violences se poursuivent. Des bandits armés ont saccagé lundi 1ᵉʳ avril plusieurs institutions dans la capitale haïtienne
Début de semaine mouvementé pour les Haïtiens de la capitale et de ses environs. Des tirs ont été signalés dans plusieurs endroits du pays, dont les quartiers de Delmas en banlieue de Port-au-Prince.
En début d’après-midi lundi, des affrontements ont éclaté entre des agents de la police nationale haïtienne, des forces armées et des bandits armés au Champ de Mars où se trouve le palais présidentiel. Ils essayent depuis plusieurs semaines de prendre le contrôle de la zone. La police les a repoussés, mais ils sont parvenus à incendier un blindé de la police nationale haïtienne.
Tirs à l’arme lourde
Dans la même journée, les bandits ont occupé pendant des heures l’hôpital universitaire de l'État d'Haïti, le plus grand centre hospitalier du pays. Avant de partir, ils ont vandalisé les bureaux administratifs, rapporte le directeur exécutif de l’hôpital, Dr Jude Milcé. L’hôpital se voit obligé de retarder sa réouverture, car il faudra sécuriser le bâtiment d’abord, explique le médecin.
Des bandits armés s’en sont pris au Petit Séminaire Collège St-Martial où ils ont incendié des bâtiments et plusieurs véhicules. Ils ont également tenté de mettre le feu à la Bibliothèque nationale d’Haïti. La situation était toujours tendue mardi au centre-ville de Port-au-Prince où des tirs à l’arme lourde ont retenti durant une bonne partie de la journée.
rfi
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