Selon le Miami Herald, les États-Unis cherchent à garder secrets les liens qu’auraient certains suspects avec le FBI et la DEA – l’agence américaine chargée de lutter contre le trafic de drogue. Des procureurs de Miami ont, selon cet article, « mis sous le boisseau des preuves des activités passées d'informateurs du gouvernement américain au nom de la sécurité nationale des États-Unis ».
L’enquête sur la mort du président haïtien pourrait donc devenir « encore plus opaque aux États-Unis, et laisser de nombreuses questions sans réponses : comment un commando de Colombiens, un ancien informateur du FBI et deux anciens informateurs de la DEA ont-ils fini par être accusés de participation à l’assaut meurtrier ? ». Tout cela alors que, de son côté, l’enquête haïtienne « marque le pas ».
Le Miami Herald estime que cette décision de la justice américaine « n’aide pas non plus l’image des États-Unis en Haïti, où on se demande toujours si les responsables américains étaient au courant que l’assassinat allait être commis ». À noter que ce vendredi, le site d’information haïtien AlterPresse se fait l’écho dans un article de ces révélations du journal américain.
Rfi
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