En RDC, le pouvoir est formel : les élections générales prévues en décembre 2023 auront bien lieu à la date prévue. À la députation nationale, on compte 24 802 candidats, dont plus de 5 500 femmes. La CENI conseille aux partis et autres regroupements politiques de s’assurer qu’ils figurent sur la liste de ceux qui ont été retenus
En attendant la publication des listes définitives, la CENI écarte provisoirement du prochain scrutin législatif plusieurs partis et regroupements politiques qui n’ont pas atteint le seuil de recevabilité de 60%, c’est-à-dire avoir au moins 300 candidats sur l’ensemble du territoire national.
Cinq partis politiques seulement remplissent cette condition : le Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba, l'Alliance des démocrates chrétiens du Congo (ALDEC) de Princesse Adèle Kahinda, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS-Tshisekedi), Ensemble pour la République de Moïse Katumbi et Leadership et gouvernance pour le développement (LGD) de l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo.
Il y a aussi 36 regroupements politiques dont l'Alliance des forces démocratiques du Congo et Alliés, la Dynamique progressiste de l’opposition, l’AAC/Palu, l’A/A UNC et d’autres.
La CENI appelle à la prudence les candidats à la députation nationale. Avant tout déploiement sur terrain pour des actions politiques liées à sa candidature, chaque candidat doit vérifier si son parti ou son regroupement figure bien sur la liste de ceux qui ont été retenus par la commission électorale.
Les grands absents de ce processus jusqu’ici sont le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) de l’ancien président Joseph Kabila et Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (Ecidé) de Martin Fayulu, qui ont boycotté le processus électoral en cours, entaché selon eux de nombreuses irrégularités.
rfi
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