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POLITIQUE

L'actualité Politique de la semaine en RDC

Les journaux parus lundi à Kinshasa reviennent sur les efforts de la CENCO pour élargir l’accord politique signé par les participants au dialogue tenu à la cité de l’Union Africaine, afin de parvenir à un consensus plus large.

L’Avenir fait état de l’existence d’un risque réel d’implosion de la plateforme du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement. Selon le journal, les violons ne s’accordent plus entre les membres de cette composante à la suite d’un document que la Conférence épiscopale nationale du Congo, (CENCO) aurait présenté au Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange et portant les signatures de Christophe Lutundula et Bwassa Butsumba, respectivement président de la commission de stratégie et rapporteur de ladite commission du Rassemblement.

Ce document intitulé «Réponse du Rassemblement des Forces Politiques et Sociales acquises au Changement aux pistes de solution de crise proposées par la CENCO», précise le quotidien, porte la marque de l’abbé Donatien Nshole, qui a signé l’accusé de réception.

Félix Tshisekedi et certains membres du Rassemblement ne reconnaissent pas le contenu de ce document et accusent les signataires de rejoindre « la Kabilie », note le tabloïd. Pour eux, explique L’Avenir, le conseil des sages du Rassemblement ne s’est jamais réuni pour tabler sur ce dossier. Le journal qui revient sur les échanges des tweets entre Lutundula et Félix Tshisekedi conclut que l’implosion du Rassemblement est proche.

Le Potentiel lève un coin de voile et renseigne que le Rassemblement aurait avancé des propositions qui plantent le décor des négociations directes et techniques entre cette plate-forme politique et la Majorité présidentielle. Il s’agit entre autres, note le quotidien, du principe de la cohabitation pendant la transition.

Dans cette feuille de route à soumettre à la Majorité au pouvoir, le « Rassemblement » a fait d’importantes concessions, particulièrement l’acceptation du principe de cohabitation avec le président Joseph Kabila et les siens pendant la période de transition qui conduira à des élections crédibles, apaisées et transparentes, sans la participation du président sortant Joseph Kabila. Comme il se constate, le Rassemblement dans ce projet ne fait plus du départ de Joseph Kabila une exigence infranchissable, fait remarquer le tabloïd.

Cette fois-ci, il est question de le réaffirmer clairement dans l’accord réaménagé que l’avenir politique du président sortant est au Sénat comme sénateur à vie, conclut Le Potentiel.

Le Phare, qui évoque des tractations pour rapprocher le Rassemblement et les signataires de l’accord issu du dialogue, indique que « Louis Michel s’invite dans la crise congolaise ».

Pour le tabloïd, la venue de Louis Michel dans la capitale congolaise était pour prêter main-forte à l’Eglise catholique du Congo ainsi qu’aux diplomates et envoyés spéciaux des Nations Unies, de l’Union Européenne et de l’Union Africaine qui s’activent dans les coulisses, depuis un temps plus ou moins long, en vue d’amener la Majorité présidentielle et le Rassemblement à se mettre autour d’une même table pour trouver une voie de sortie à la grave crise politique qui touche le sommet de l’Etat congolais.

Ce vieux routier de la politique belge, que l’on dit encore très écouté du Chef l’Etat congolais, Joseph Kabila, et du leader du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, Etienne Tshisekedi, a échangé avec ces deux chefs de « clans », séparément, le vendredi 25 et samedi 26 novembre 2016, indique Le Phare.

Dans un autre registre, les journaux rendent compte des consultations menées par le premier ministre Samy Badibanga pour constituer son gouvernement.

«Gouvernement : embouteillage des candidats chez Badibanga», titre La Prospérité.Le quotidien rapporte qu’on ne compte plus le nombre des candidats à des postes ministériels dans le gouvernement que le premier ministre Samy Badibanga est en train de former. Aux signataires  de l’accord politique du 18 octobre sont venus s’ajouter « des opportunistes et aventuriers, prêts au chantage, qui se battent pour avoir  droit au chapitre », indique le tabloïd.

Le tabloïd renseigne que le groupe parlementaire UDPS et alliés a décidé de soutenir le nouveau premier ministre et a mis fin aux divergences internes.

L’Avenir de son côté fait remarquer que les consultations du premier ministre en vue de la constitution d’une équipe gouvernementale semblent avoir pris fin depuis samedi 26 novembre. Le quotidien rapporte que le chef du nouvel exécutif central a une idée de ce que sera son équipe gouvernementale. Ce, après avoir consulté toutes les forces politiques et sociales de la RDC.

D’après quelques indiscrétions glanées par le quotidien, l’équipe devrait avoir plus ou moins 50 ministres et vice-ministres en ce compris les vice-Premiers ministres et ministres d’Etat.

Avec radio Okapi

 

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Des appels pour préserver la paix en RDC se multiplient à l’approche de la date du 19 décembre qui correspond à la fin de mandat du président Kabila, selon la constitution. Les journaux parus vendredi 25 novembre à Kinshasa en font largement échos.
 
L’église catholique a demandé dimanche dernier aux acteurs politiques et sociaux congolais de transcender leurs divergences pour privilégier la voie de la paix à l’approche des fêtes de fin d’année qui coïncident également à la fin des échéances constitutionnelles du mandat du président Joseph Kabila, rapporte La Prospérité.
 
Bien après, poursuit le quotidien, les Etats-Unis et l’Union Européenne ont lancé des messages dans ce sens.
 
S’appuyant sur ces appels répétés de la communauté internationale en faveur la paix, le journal qui estime que l’arène politique congolaise est loin de se plier à l’idéal de la paix, plaide pour que le discours du politique congolais prône en cette période seulement des échanges constructifs en vue d’un atterrissage en douceur de l’année 2016.
 
Un autre message pour la paix est celui lancé mercredi dernier par les 15 membres du conseil de sécurité de l’ONU qui étaient en visite la semaine écoulée en RDC. D’après Le Potentiel, les 15 ambassadeurs permanents à l’ONU ont dans leur rapport présenté mercredi dernier à New-York, encouragé les acteurs politiques congolais à trouver un consensus dans la résolution de la crise en vue d’une transition pacifique. Pour cela, poursuit le quotidien, ils ont encouragé les parties à prendre les mesures de confiance qui s’imposent telles que la levée des poursuites judiciaires à des fins politiques et la libération des prisonniers politiques.
 
Cependant, fait remarquer le journal, depuis la conclusion de l’accord de la cité de l’Union africaine, le pouvoir de Kinshasa n’a plus continué à prendre des mesures de confiance.
 
Ce que fait remarquer d’ailleurs l’ONG la Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) dans un point de presse tenu jeudi à Kinshasa. D’après Le Phare, l’ONG a invité le président Joseph Kabila à sauvegarder son héritage politique. Et cet héritage, a précisé le directeur exécutif  de cette ONG, c’est notamment  la stabilité, rapporte le journal.
 
A en croire la VSV, Joseph Kabila est en train de remettre lui-même cet héritage en question à travers entre autres, la répression des manifestations publiques et des mesures de restriction des libertés.
 
Pour rechercher la paix, la VSV demande au chef de l’Etat de chercher un large consensus autour de l’Accord politique issu du dialogue pour n’avoir pas pu organiser les élections dans le délai constitutionnel, plaide le directeur exécutif de cette ONG.
 
Forum des As de son côté s’adresse aux force politiques et sociales qui prévoient des manifestations en décembre et prévient en manchette : « Gare à la violence ». Le quotidien renseigne sans les nommer que des organisations, des forces politiques et sociales pas très reconnues par la loi, s’activeraient à projeter des manifestations populaires de grande envergure aussi bien à Kinshasa, que dans les autres grandes villes du pays le 19 décembre 2016 pour réclamer le respect de la constitution, qui limite le second et dernier mandat du président kabila à cette échéance.

Cependant, souligne le confrère, une manifestation publique n’est réputée démocratique que lorsqu’elle ne rime pas avec la violence. C’est pourtant la violence qui caractérise la plupart  des manifestations publiques d’envergure en RDC, soutient le quotidien en rappelant les émeutes de septembre dernier.
 
Pour le quotidien le seul combat qui vaille est celui de rechercher plus d’inclusion pour une transition sans heurts.
 
Et aux dernières nouvelles, des personnalités du Rassemblement et non des moindres demanderaient à faire partie du gouvernement d’union nationale, révèle de son côté L’Avenir, sans révéler leurs identités. A en croire le quotidien, Samy Badibanga ne  leur ferme pas la porte des concertations. Le journal craint seulement que cela ait une incidence sur le timing du nouveau premier ministre quant à la formation de son gouvernement.  
 
Au sujet de ce futur gouvernement, le quotidien fait savoir qu’il sera composé de 52 ministres dans une équipe hiérarchisée à la manière des régimes républicains modernes, à savoir Vice-premier ministre, ministre d’Etat , ministre, ministre délégué et  vice-ministre.

 

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Le premier tête-à-tête entre le tout nouveau premier ministre et le communiqué des Etats-Unis publié mardi en rapport avec la crise politique qui se profile en RDC sont parmi les sujets commentés par les journaux parus mercredi 23 novembre à Kinshasa.
 
Le président Joseph Kabila a reçu mardi 22 novembre dans sa résidence privée de la Gombe à Kinshasa le nouveau premier ministre Samy Badibanga. Tous les témoignages rendent compte d’un climat convivial au cours de ce premier tête-à-tête, rapporte Le Potentiel.
 
Les deux personnalités ont échangé sur la formation de la prochaine équipe gouvernementale attendue le plus tôt possible, si non d’ici à la fin de la semaine, croit savoir le quotidien, estimant que « l’ambiance bon enfant » de cette première rencontre augure une franche collaboration en vue de garantir la bonne application de l’accord issu du dialogue.
 
Au cours de cette première rencontre, le Président de la république a également prodigué au nouveau Premier ministre des conseils et lui a donné quelques orientations en rapport avec sa future mission, celle d’organiser les élections, relèveL’Avenir, qui relaie les propos de Samy Badibanga en personne à la télévision publique.
 
Le chef du futur gouvernement d’union nationale a également émis le vœu de voir le pays «penser à la cohésion nationale en rassemblant tout le peuple et espérer avoir tout le monde dans la marche vers l’amélioration de l’économie et du social», rapporte le journal.
 
Pour La Prospérité, cette rencontre est un signe annonciateur de la formation prochaine du Gouvernement de transition.
 
Et sur ce dernier point, poursuit le quotidien, la liste de candidats ministres de la Majorité présidentielle serait fin prête. Ce qui n’est pas le cas des autres composantes au dialogue qui poursuivent encore les tractations, renseigne le tabloïd.
 
Au sujet de la formation de ce futur gouvernement, Le Phare craint cependant que Samy Babibanga soit, comme N’Singa Udjuu en 1981, otage des clans politiques.
 
 Le journal rappelle qu’en 1981, cet ancien Premier ministre avait fait face à une réalité cocasse, celle de l’éclatement de son équipe gouvernementale en deux « clans », l’une obéissant à ses ordres et l’autre à ceux du Vice-Premier Commissaire à l’Administration du territoire, Vunduawe Te Pemako qui soutient le tabloïd, était en réalité le détenteur du véritable impérium parce qu’il répondait directement aux ordres de l’ancien président Mobutu. Dans ce contexte, le pauvre N’Singa avait géré une coquille vide.
 
Et le journal prédit que le même scenario s’apprête à se répéter avec ce futur gouvernement dont les ministres sont totalement au service de leurs «autorités morales» plutôt que du patron de l’équipe ministérielle qu’est Samy Badibanga.
 
Ce qui selon le quotidien risque d’hypothéquer la tenue des élections selon les termes de l’accord du dialogue.
 
Tshisekedi interpellé par les Etas-Unis
 
La presse kinoise de ce mercredi commente également le communiqué des Etats-Unis publié mardi en rapport avec la crise politique qui se profile en RDC suite à l’absence d’accord entre la Majorité et le Rassemblement de l’opposition coordonné par Etienne Tshisekedi.
 
«Nous exhortons la coalition du Rassemblement, sous la direction d’Etienne Tshisekedi, à faire des propositions constructives et pratiques, et à s’abstenir de rhétorique incendiaire ou des actions incompatibles avec les normes démocratiques», peut-on lire dans un communiqué du Département d’Etat américain publié mardi, rapporte Forum des As.
 
Et de l’avis du quotidien qui analyse cette actualité, le ton dur de ce communiqué des Etats-Unis est un rappel à l’ordre rare d’Etienne Tshisekedi qui depuis quelques temps développait des rhétoriques incendiaires, sans commune mesure avec les normes démocratiques qu’il prétend défendre.
 
Même son de cloche du côté de L’Avenir qui, analysant ce communiqué, estime que  l’étau des Etats-Unis se resserre cette fois-ci sur le Rassemblement. Le confrère retient également de ce communiqué que «le principal allié du Rassemblement lui demande de mettre un peu d’eau dans son vin pour privilégier la paix et éviter le chaos ». Un ton rare qui devrait interpeller plus d’une personne, commente le journal.   
 
Le Potentiel lui nuance, voyant dans ce communiqué une forte pression que les Etats-Unis viennent de faire non seulement à Thsiekedi, mais aussi au président Kabila.
 
Selon ce communiqué en effet, les Etats-Unis restent convaincus de la nécessité, avec les facilités de la CENCO, d’un dialogue «entre l’opposition politique et le gouvernement de la RDC afin de parvenir à un consensus vers des élections crédibles et en temps voulu», rapporte le journal.
 
Un vœu qui sonne comme une interpellation aux deux leaders à mettre un peu d’eau dans leur vin, commente le quotidien, déduisant également au regard de ce message que l’avènement de Donald Trump à la Maison Blanche ne changera rien à la politique africaine des Etats-Unis.​

Avec Radio Okapi

 

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La déclaration de l’Union Européenne rendue publique mercredi en rapport avec la situation politique en RDC est parmi les sujets commentés par les journaux parus jeudi 24 novembre à Kinshasa.
 
De cette déclaration, Forum des As retient que l’Union européenne (UE) réitère sa volonté de voir la République démocratique du Congo organiser des élections libres, démocratiques et transparentes dans un climat apaisé.
 
Une position qui selon le quotidien s’inscrit dans la droite ligne de celle des Etats-Unis qui avaient appelé mardi le Gouvernement de la RDC et l’opposition à  «travailler avec la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) pour répondre aux préoccupations qui subsistent».
 
Ces appels à répétition, analyse le journal,  reflètent la volonté de la communauté internationale de voir les acteurs politiques congolais s’accorder sur un calendrier de l’élection présidentielle pour 2017, les garanties que le président Kabila ne cherchera pas à briguer un autre mandat et la constitution d’un gouvernement de transition inclusif.
 
Même son de cloche du côté du Potentiel qui voit dans cette déclaration un appel pour que le gouvernement et l’opposition coopèrent constructivement.
 
Il s’agit également, poursuit le quotidien, d’un appel pour un compromis plus large dans la classe politique en vue de passer en douceur la date fatidique du 19 décembre 2016, date de la fin de mandat du président Kabila selon la constitution, précise le confrère. C’est dans cette optique, analyse le journal, que les 28 affirment soutenir l’action en cours de la CENCO en vue d’un large consensus autour de l’accord issu du dialogue.
 
Le journal considère également ces appels comme  la preuve que la communauté internationale tient à une stabilité durable de la RDC. Le quotidien plaide pour qu’ils soient donc pris au sérieux au sein de la classe politique congolaise.  
  
Sur ce point, L’Avenir estime que cette recherche du consensus autour des différends entre Congolais ne devrait pas contredire l’esprit de l’accord politique signé le 18 octobre dernier, qui prévoit l’organisation des élections notamment présidentielle après 2017.
 
Le journal fait observer que pour l’UE, la recherche du consensus entre Congolais passe notamment par la mise en place par les autorités congolaises d’un climat politique apaisé, qui n’entraves pas les libertés d’expression et d’association.
 
Pourtant, estime le tabloïd, l’opposition qui a refusé le dialogue de la cité de l’Union africaine ne jure que par certaines actions qui privilégient la théorie du chaos afin de prendre le pouvoir le 19 décembre.
 
La Prospérité est d’avis que ces appels au consensus de la communauté internationale mettent plutôt sous forte pression Samy Badibanga. Le journal note que la communauté internationale continue d’exiger un large compromis avec le Rassemblement d’Etienne Tshisekedi et les autres.
 
En outre, poursuit le quotidien, elle considère que Samy Badibanga a un rôle de premier plan à jouer dans la recherche de ce consensus. Une démarche qui risque de bouger les dispositifs de l’accord issu du dialogue et donc la mise en place rapide du gouvernement d’union nationale, craint le quotidien, en faisant observer que les signataires de l’Accord politique du 18 octobre poussent déjà le nouveau Premier ministre à aller  plus vite dans la mise en œuvre de cet Accord.
 
«Pas facile donc d’être à la place de Samy Badibanga en cette période charnière de l’histoire politique de la RDC», commente le quotidien.
 
Pas non plus facile pour ce Premier ministre qui fait face à deux autres choix : organiser les élections ou améliorer le social, fait observer de son côté Le Phare. Le journal rappelle que la mission premier de l’actuel Premier ministre, du reste consigné dans l’accord issu du dialogue, c‘est  d’amener le peuple congolais aux élections.
 
Mais dans une déclaration faite mardi à la presse à la sortie d’une audience que lui a accordée le président Joseph Kabila, le chef du gouvernement d’union nationale a estimé « qu’on ne devrait pas perdre de vue des actions à mener pour relancer l’économie nationale et améliorer le social des Congolais ».
 
Pour le quotidien, il s’agit de deux fronts totalement différents ouverts par le nouveau Premier ministre, lui qui devra faire face notamment aux contraintes financières. Le journal conseille à Samy Badibanga de choisir d’ouvrir un seul front, estimant que le combat sur deux fronts risque de l’amener vers un double échec.

Avec Radio Okapi
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Les tractations autour de la formation du gouvernement Samy Badibanga suscitent les commentaires des journaux parus mardi 22 novembre à Kinshasa.
 
Le nouveau Premier ministre Samy Badibanga a entamé depuis le week-end des consultations en vue de la formation de son gouvernement. Et aux dernières nouvelles, la Majorité présidentielle (MP), les oppositions et la Société civile dans sa diversité n’émettent pas sur la même longueur d’onde quant au partage des ministères, rapporte Forum des As.
 
Peu bavard sur les postes ministériels querellés et l’identité exacte des protagonistes de cette querelle, le journal qui considère le dialogue de la cité de l’Union africaine comme «un piège à l’éléphant», plaide pour que le partage des postes ministériels entre parties prenantes au dialogue respecte justement les règles de la répartition de la prise de la chasse.
 
« Et l’une de ces règles voudrait que le plus gros morceau revienne au premier tireur », précise le quotidien, soutenant au regard de cette analogie que des ministères comme ceux des Affaires étrangères, de la défense nationale et de l’Intérieur qui relèvent de la souveraineté nationale, ne peuvent revenir qu’aux personnes en qui le Président de la république, initiateur du dialogue politique, a confiance.
 
La Prospérité qui commente cette actualité renseigne que l’UNC de Vital Kamerhe, après avoir perdu la Primature, conditionne sa participation au Gouvernement de transition à l’obtention d’une vice-primature et de quelques portefeuilles.
 
Le parti de Vital Kamehere, poursuit le quotidien, avance comme argument le rôle joué par l’UNC dans la réussite du dialogue de la Cité de l’UA, rapporte le tabloïd.
 
Le journal qui cite une source crédible au sein de l’UNC rapporte également que Vital Kamerhe ne participerait pas au Gouvernement. Il sera plutôt très actif au Comité de Suivi du Dialogue, a précisé cette source selon le tabloïd.
 
Toujours en rapport avec ces tractations, L’Avenir fait savoir que les anciens groupes armés espèrent être récompensés. Regroupés au sein de la Dynamique des partis politiques issus des accords de paix de Goma, une plateforme politique créée par des anciens groupes armés après un accord de paix conclu avec le gouvernement en 2009, les leaders de ce regroupement politique ont transmis au Chef de l’Etat congolais une liste de 4 noms qu’ils souhaitent voir intégrer le futur gouvernement d’union nationale, rapporte le tabloïd, plaidant pour que l’actuel formateur du gouvernement leur accorde ne serait-ce qu’un poste ministériel au nom de la paix et la justice. 
  
Le Potentiel semble répondre à cette requête de L’Avenir en soutenant que l’actuel premier ministre ne devrait pas essayer de contenter tout le monde dans la mise en place de son gouvernement. Le quotidien fait remarquer que la durée de vie de ce gouvernement n’est que de 18 mois. Et dans cette échéance, poursuit le quotidien, il doit organiser les élections et améliorer le social des congolais.
 
Et si on ne veut pas être buté au problème épineux de financement des élections, l’équipe Badibanga devrait comporter moins de postes que celle sortante de Matata pour économiser le peu d’argent qu’elle aura à gérer, suggère le quotidien.
    
Le Phare de son côté prévient que la sortie du gouvernement Badibanga dans les jours à venir ne va rien changer au décor du chaos politique et social qui menace la RDC.
 
Pour le journal, tant que la crise politique n’aura pas trouvé de solution à travers un dialogue inclusif et ses principaux protagonistes n’auront pas dégagé un consensus autour de l’organisation d’élections apaisées, démocratiques et transparentes à des échéances précises, ce gouvernement ne pourra pas bien appliquer sa politique et le grand Congo risque toujours de connaître tout le mal du monde à fonctionner

 

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