La revue de presse de ce jeudi 8 septembre 2016
- Détails
Les journaux parus à Kinshasa titrent, presque tous, sur les débats qui ont suivi l’exposé du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) sur l’évaluation du processus électoral en RDC.
Le Potentiel rappelle que le deuxième jour du dialogue politique de la Cité de l’Union africaine (UA) a été consacré à l’évaluation du processus électoral et que le fichier électoral, la séquence des élections, le calendrier électoral, les mesures d’équité et de transparence, la sécurisation du processus électoral, le budget et le financement des élections sont des questions sur lesquelles la CENI, qui avait proposé trois options, attend avoir des réponses précises des participants au dialogue politique.
Bien avant que la plénière ne se fixe sur les trois scénarii proposés par la CENI, constate le journal, Edem Kodjo s’est empressé d’étaler sa préférence. Il a pris parti pour les « 16 mois et un jour », courant à partir de février 2016, contre les « 10 mois et demi » proposés par les Nations unies à compter du 30 juillet 2016, révèle le quotidien.
En lieu et place de faciliter le dialogue, le Togolais est venu plutôt faciliter la prolongation du mandat du président Joseph Kabila, suivant un scénario écrit d’avance, conclut le tabloïd qui insinue que les conclusions de ce forum ont déjà été pensées et ficelées au plus haut niveau de la Majorité présidentielle.
Cette vision est partagée par Le Phare qui titre : «Dialogue : complot contre la République ?». Le journal fait remarquer que suite au refus des participants au dialogue de permettre au grand nombre de suivre en direct, à la radio et à la télévision nationale, des débats sur des problèmes qui concernent l’avenir et le devenir de la Nation, tout citoyen congolais est maintenant tenté de soupçonner les participants au dialogue de vouloir comploter contre la République.
Le quotidien fait remarquer que des allusions sont vite faites au renvoi des élections aux calendes grecques et la mise en œuvre d’un accord politique visant le partage des postes au sein des institutions, d’une nouvelle transition, des entreprises publiques, de la territoriale, de la diplomatie, et pourquoi pas de l’armée, de la police et des services de sécurité.
Pour le tabloïd, les participants au dialogue ont effectivement l’intention de cautionner un « glissement collectif » et d’établir un nouvel ordre politique et institutionnel.
L’Avenir estime qu’en mettant en balance les avantages et les inconvénients des différentes options, rationnellement, la Majorité Présidentielle propose à l’assemblée de soutenir la troisième option, la refonte totale du fichier électoral, en élaguant les doublons et les personnes décédées et en enrôlant tous les Congolais en âge de voter à l’intérieur du pays comme à l’extérieur, tout en apportant des améliorations sur la sécurisation du fichier électoral.
Aux yeux de la MP, poursuit le tabloïd, cette option permet de doter le pays d’un fichier électoral permettant d’organiser les élections libres, pacifiques, transparentes et crédibles.
Le journal, qui reprend les arguments du co-modérateur Alexis Thambwe, la première option aurait comme faiblesse le fait de contenir 450.000 doublons et 1.300.000 personnes décédées sans prendre en compte les nouveaux majeurs et les Congolais de l’étranger. La deuxième incorporerait les nouveaux majeurs sans élaguer du fichier les personnes décédées et les doublons et n’intègre pas les congolais de l’étrangers, conclut le quotidien.
Pour La Prospérité, cette position de la Majorité marque le début du désaccord avec l’opposition. Le tabloïd qui reprend les propos de Jean-Lucien Busa, le porte-parole de la composante de l’opposition présente au dialogue, rappelle que le respect de la constitution aux yeux de l’opposition prime sur tout.
Le respect de la constitution et la préoccupation de Moïse Katumbi dont l’interview avec Colette Braeckman est reprise par Le Potentiel. « Moïse Katumbi :Il n’y aura pas de prolongation après le 19 décembre », titre le journal.
L’ancien gouverneur du Katanga rappelle que depuis 2012 les sommes nécessaires au financement des élections avaient été budgétisées et que si les élections ne sont pas organisées cette année, le président Joseph Kabila en est responsable. Il ne devrait pas bénéficier d’un bonus, fait remarquer le quotidien.
Le président du TP Mazembe estime que même si le dialogue devait déboucher sur un texte scellant un accord politique entre les participants, il n’aurait pas de valeur : ce qui compte c’est le respect de la Constitution, conclut le tabloïd.
Avec Radio Okapi
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)
La revue de presse de ce mardi 06 septembre 2016
- Détails
Les journaux de Kinshasa centrent leur attention sur l’esprit qui a caractérisé le premier jour des travaux du dialogue politique, principalement l’attitude du facilitateur Edem Kodjo.
Le Phare fait remarquer qu’Edem Kodjo qui avait décrété le 1er septembre, la suspension des travaux afin de donner le temps au «co-modérateur» Vital Kamerhe de convaincre le « Rassemblement » d’adhérer à ce forum, n’a pas fait état de la suite de la démarche.
Pour le journal, le facilitateur a relancé son «train» le 5 septembre 2016 sans avoir obtenu «l’inclusivité» tant souhaitée par lui-même, la Majorité Présidentielle ainsi que l’opposition et la société civile.
Le quotidien voit en cette attitude une fuite en avant parce qu’Edem Kodjo s’évertue à contourner la difficulté en mettant une croix sur des « absents » dont il n’ignore pourtant pas qu’ils vont peser lourd au moment de la mise en œuvre des résolutions du dialogue.
En rapport avec ce premier jour des travaux, l’Agence Congolaise de Presse(ACP)rapporte que délégués ont adopté à l’unanimité, la feuille de route de ces assises retenue lors des travaux du comité préparatoire, moyennant un amendement en rapport avec le nombre des participants. Le nombre des participants a été revu à la hausse avec une augmentation de 80 personnes soit, 25 pour chaque composante et 5 pour l’opposition républicaine, précise l’Agence.
L’ACP indique que les participants ont examiné le premier point inscrit à l’ordre du jour à savoir : l’évaluation du processus électoral.
Sur ce processus électoral justement, La Prospérité révèle qu’il sera à l’ordre du jour des travaux du dialogue, ce mardi 6 septembre 2016. Le président de la CENI Corneille Nangaa et ses experts devront exposer les contours dudit processus aux délégués de la Majorité présidentielle, de l’opposition et de la société civile. Ce qui fait dire au tabloïd que les choses sérieuses vont débuter.
L’Avenir constate que le G7 veut participer au dialogue avec un objectif différent du concepteur et titre : «Le G7 change de stratégie: rejoindre le dialogue, puis le détruire de l’intérieur». Selon le journal, le G7 se prépare à entrer au dialogue politique, sans Moïse Katumbi. Le quotidien affirme que c’est l’ancien gouverneur du Katanga qui aurait, lui-même, ordonné à ses collègues, dissidents de la mouvance présidentielle, de changer de stratégie.
Leurs tentatives de sabotage du démarrage effectif du dialogue s’étant révélées vaines, il ne serait plus utile, pensent les stratèges du G7, de s’absenter ; il faudrait plutôt, désormais, tout faire pour bloquer le dialogue de l’intérieur jusqu’à l’échéance du 20 décembre 2016, conclut le tabloïd.
La Prospérité donne une autre version des faits et parle plutôt « des rumeurs ».
Selon le journal, les principaux dirigeants du G7 ont tenu à mettre fin à une folle rumeur entretenue lundi 5 septembre, à la Cité de l’UA, par certains ténors de la Majorité Présidentielle sur une éventuelle participation du G7 au Dialogue dès que leurs revendications spécifiques seraient rencontrées.
Le G7, précise le quotidien qui cite Charles Mwando son président, ne milite pas en solo. A l’instar d’autres forces politiques et sociales acquises au changement, membres du Rassemblement, le G7 exige des mesures de décrispation notamment la libération sans condition des détenus politiques et d’opinion, des activistes des droits de l’homme et des journalistes, le retour en toute sécurité et sans ennuis des exilés politiques congolais, l’abandon des procédures judiciaires arbitraires contre les opposants, l’ouverture des médias proches de l’opposition fermés comme signe de bonne foi et de volonté politique.
En rapport avec la participation au dialogue, tout le monde ne suit pas les consignes des partis politiques. Ainsi, «le MLC radie six députés ayant pris part au dialogue», titre L’Avenir. Le journal cite les députés Akpanza Mobuli Nicolas, Bokolo Vicky de Zongo, Aundangba Freddy, Indole, Kumu Pathy et Lomanga.
Il leur est reproché d’avoir enfreint les statuts du Mouvement de la Libération du Congo (MLC) et de n’avoir pas répondu à l’invitation à comparaître, lancée par le parti.
Avec RAdio Okapi
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)
La revue de presse de ce jeudi 1 septembre 2016
- Détails
Les journaux parus ce matin dans la capitale congolaise reviennent sur l’ouverture des travaux du dialogue national.Forum des As titre à la une: «Jean-Michel Dumond invite l’opposition à participer au dialogue».
Le quotidien rapporte l’appel du chef de la Délégation de l’Union européenne en RDC: «N’attendez toujours pas que l’extérieur vienne régler vos problèmes », a dit le diplomate arrivé au terme de sa mission en RDC.
Jean-Michel Dumond, constate le tabloïd, s’est voulu conciliant et s’est attelé à sensibiliser toutes les parties pour qu’elles lèvent les obstacles qui les empêchent d’aller au dialogue et de résoudre pacifiquement leurs différends.
Convaincu que les Congolais sont un peuple souverain et peuvent résoudre eux-mêmes leurs propres problèmes après 56 ans d’indépendance du pays, le diplomate européen lève le ton et appelle les Congolais à prendre leurs responsabilités.
Le Phare revient sur le dialogue. «Edem Kodjo lance le dialogue par défi», titre le journal. Le quotidien estime que le facilitateur du dialogue vient de franchir le rubicon, en décidant unilatéralement et par défi le démarrage des travaux de ce forum que la majorité des Congolais et des puissances étrangères concernées par la Résolution 2277 du Conseil de sécurité des Nations unies avaient voulu inclusif et représentatif.
D’aucuns, indique le journal, reprochent à l’ancien Premier ministre togolais d’avoir ignoré les préalables de l’opposition congolaise regroupée autour de ceux qui avaient répondu à l’appel de Genval (Bruxelles).
Le tabloïd signale que des voix se sont élevées à travers le monde pour dénoncer ce raccourci maladroit pris par le facilitateur et qui vient d’aggraver la crise dans laquelle la RDC est plongée depuis des lustres par ceux qui semblent prendre le pays en otage, violant délibérément la constitution en vigueur.
Parmi ces voix, rapporte Le Phare, il faut noter celle du nonce apostolique de la RDC qui n’y est pas allé avec le dos de la cuillère au retour de sa mission dans le Nord-Kivu, en compagnie du représentant spécial du secrétaire général de l’ONU, particulièrement à Beni et Butembo, deux villes où les habitants sont régulièrement l’objet des massacres répétitifs.
Mgr Montemayor a déclaré que lorsque les signaux avant-coureurs du blocage étaient déjà visibles à l’œil nu, l’Eglise catholique avait été la première confession religieuse à sonner le signal d’alarme, en demandant au facilitateur de prendre du temps pour obtenir le retour à la table des négociations des représentants des forces sociales et politiques regroupées au sein du Rassemblement dirigé par Etienne Tshisekedi.
La Prospérité change de chapitre et revient sur la crise politique qui couve à l’Union de la nation congolaise (UNC) à la suite de la démission de son secrétaire général.
«UNC, Kamerhe prend acte de la démission de Jean-Bertrand Ewanga», titre le quotidien. La démission du député élu d’Ikela (Ex-Equateur), mardi 30 août dernier, a fait grand bruit dans la capitale congolaise, souligne La Prospérité.
Il l’a fait à travers une lettre adressée à Vital Kamerhe, président de l’Union pour la nation congolaise qui, avec délicatesse, prend acte de la dite démission.
Le quotidien a même repris la lettre scannée du président de l’UNC: «Je prends acte de votre démission en qualité de secrétaire général de notre parti. Je vous réitère toutes ma sympathie pour tous les moments forts partagés ensemble et vous souhaite bon vents sur le chemin qui est le vôtre».
Dans le même numéro, La Prospérité parle de Lambert Mende qui dément les révélations de Jean-Bertrand Ewanga sur les travaux du comité préparatoire du dialogue. Le porte-parole du gouvernement, participant au comité préparatoire, rejette les propos de l’ancien secrétaire général de l’UNC qui accuse la Majorité présidentielle de lui avoir proposé un poste juteux de vice-Premier ministre au gouvernement à venir.
Lambert Mende qualifie les propos d’Ewanga de mensonger, rapporte le tabloïd.
Le porte-parole du gouvernement indique également que le seul objectif du comité préparatoire était d’élaborer la feuille de route, la liste de matières à soumettre à la plénière du dialogue proprement dit et souligne que sa famille politique n’a rien proposé à quelqu’un et estime que Jean-Bertrand Ewanga ne veut que monter des enchères.
Dans sa livraison, Africa News s’intéresse à l’ex-gouverneur du Katanga qui, selon le journal, livrera un discours, le 7 septembre prochain devant le Parlement européen, sur l’alternance en RDC.
Le trihebdomadaire indique que Katumbi, désigné pour entretenir l’assistance sur «la nature des rapports entre les oppositions congolaises et la majorité présidentielle», va intervenir dans le cadre du panel 2 consacré à «la démocratie et l’alternance politique dans le pays d’Afrique subsaharienne» à la
faveur de la Semaine de l’Afrique organisée par le Groupe de l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen.
Ce forum met en exergue la Société civile africaine en émergence, poursuit le journal. Cette tribune, rapporte Africa News, donne aux participants issus de tous bords politiques
l’occasion d’écouter de la bouche des opposants africains eux-mêmes, les opportunités et les difficultés liées à leur engagement politique, considéré comme la base courageuse de l’action démocratique.
Outre Moise Katumbi, le vice-président de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme -FIDH- le Congolais Paul Nsapu, le maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, le président de la Confédération européenne des syndicats et président du Comité des droits humains et syndicaux de la Confédération internationale des syndicats Rudy De Leeuw, souligne le tabloïd.
Avec Radio Okapi
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)
La revue de presse de ce lundi 05 septembre 2016
- Détails
Les journaux de Kinshasa reviennent sur la reprise des travaux du dialogue politique et le refus de certains partis et regroupements politiques de prendre part à ce forum convoqué par le président Joseph Kabila.
La Prospérité indique qu’après une pause sollicitée par Vital Kamerhe, Co-modérateur de l’opposition, les travaux du dialogue politique national vont reprendre, sauf imprévu, ce lundi 5 septembre 2016. Pour le journal, il faudra que Kamerhe rende compte de ses consultations du week-end, menées auprès de différentes personnalités et regroupements politiques de l’opposition qui conditionnent toujours leur participation au Dialogue par la résolution des préalables notamment, la libération des prisonniers politiques, la réouverture des médias fermés et le remplacement du Facilitateur désigné par l’Union Africaine, Edem Kodjo.
La moisson récoltée par Vital Kamerhe est maigre, révèle le quotidien. Au siège de l’UDPS, où il devrait rencontrer Etienne Tshisekedi, le Président du Rassemblement des Forces politiques et sociales acquises au changement, rappelle le tabloïd, Vital Kamerhe a eu droit à une fin de non-recevoir.
Ses anciens partenaires de la Dynamique de l’opposition lui ont également claqué la porte au nez, renseigne La Prospérité qui constate qu’à l’allure où vont les choses, l’objectif d’un processus électoral apaisé est loin d’être atteint.
Le Phare qui insiste sur les divergences persistantes des points de vues entre acteurs politiques titre : « Dialogue : deux camps et deux cahiers de charges ».
Le journal rappelle que le président Denis Sassou venu pour convaincre les membres du rassemblement à participer au dialogue, s’est retrouvé avec deux cahiers de charges, à savoir la «feuille de route du dialogue », adoptée à l’issue des travaux du Comité préparatoire régenté par la Majorité présidentielle, et le «cahier de charges» du Rassemblement, rendu public le jeudi 1er septembre sous la signature d’Etienne Tshisekedi, en sa qualité de président du comité des sages.
Pour le quotidien, la République Démocratique du Congo fait face à une nouvelle bipolarisation de sa classe politique, avec d’une part les pro-Kabila et de l’autre, les pro-Rassemblement. Le Rassemblement, tout en maintenant sa décision portant récusation du facilitateur Kodjo, estime que le point central à débattre au dialogue politique est le processus électoral, rapporte le tabloïd.
Les quotidiens de Kinshasa commentent aussi, dans un autre registre, les réactions des partis politiques et syndicats des écoles primaires, secondaires et professionnelles à l’appel à une « journée sans école ».
L’Avenir qui reprend la réaction d’Aubin Minaku, président de l’Assemblée Nationale, aux propos du secrétaire général de l’UDPS Jean-Marc Kabund-A-Kabund qui a demandé aux parents de garder leurs enfants à la maison pour exiger un dialogue inclusif, estime que c’est une certaine dérive des politiciens.
«Mettre dans la tête des enfants qu’ils peuvent boycotter la première journée des cours, c’est de l’irresponsabilité et c’est inacceptable», a réagi Aubin Minaku, dont les propos sont repris par le tabloïd.
Pour le président de la chambre basse du parlement, c’est une violation de la constitution de la République, un mépris des engagements internationaux souscrits par la RDC, notamment par la convention des Nations Unies portant protection des droits de l’enfant, la Charte africaine sur les droits des enfants, et tant d’autres instruments internationaux.
La Prospérité indique que le secrétaire général du Syndicat des enseignants du Congo (SYECO) s’oppose à l’initiative du Rassemblement. Jean-Pierre Kimbuya justifie sa position par le fait que les revendications des enseignants se trouvent dans le cahier des charges du syndicat que détient le gouvernement. Ainsi, l'appel à «l'école morte», pour reprendre ses propos, ne vise pas à les satisfaire.
Le journal a aussi recueilli la réaction de Prospère Muzinga, Vice-président de l’Association des parents des écoles conventionnées protestantes pour qui, les enfants doivent être protégés.
L'Agence Congolaise de Presse(ACP) jubile pour la qualification des Léopards de la RDC à la coupe d’Afrique des Nations 2017 et titre:« Les Léopards envoient au tapis les Fauves de Bas-Oubangui (4-1) pour se qualifier pour la CAN-Gabon 2017 ».
L’Agence rappelle que l’équipe nationale de la RDC a infligé à l’équipe correspondante de la République Centrafricaine une défaite de 4-1, dimanche 4 septembre au stade des martyrs, à l’occasion de la 6ème et dernière journée des éliminatoires de la 31ème Coupe d’Afrique des nations de football, dans le groupe B. Cette victoire sans bavure a pour conséquence, l’accès direct des Léopards au tour final avec 15 points contre 10 pour les Fauves du Bas-Oubangui.
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)
La revue de presse de ce mercredi 31 août 2016
- Détails
La démission de Jean-Bertrand Ewanga de son poste de secrétaire général de l’Union pour la nation congolaise (UNC) intéresse les journaux parus ce mercredi dans la capitale congolaise. Le Phare titre: «Le député Ewanga dévoile les secrets de Béatrice Hôtel». Le journal rapporte que le député UNC, Jean-Bertrand Ewanga, délégué aux travaux du comité préparatoire du dialogue, a claqué la porte après avoir déposé sa démission du poste de secrétaire général de ce parti.
Le quotidien indique que le désormais ex-secrétaire général de l’UNC a dénoncé, devant la presse, un «coup d’Etat constitutionnel» planifié au niveau du comité préparatoire du dialogue qui devrait démarrer le 1er septembre à Kinshasa.
Pour Ewanga, signale le tabloïd, le dialogue annoncé se propose d’instaurer «une monarchie présidentielle en RDC».
L’élu d’Ikela, dans l’ex-province de l’Equateur, note Le Phare, a renoncé à sa participation au dialogue qui se tiendra, d’après lui dans un camp militaire, à savoir la Cité de l’Union africaine (UA), sous haute surveillance militaire. Il a, à cet effet, accusé ses pairs de l’opposition, présents aux travaux préparatoires, de cautionner «un complot contre la République», en contrepartie des postes juteux au gouvernement et dans les entreprises publiques.
Il a également fustigé les accointances du facilitateur du dialogue, Edem Kodjo, avec la Majorité présidentielle, souligne le quotidien. Ce député de l’opposition a lancé un appel à la communauté internationale pour qu’elle contribue à une issue pacifique de la crise qui menace la stabilité de la RDC.
«Jean-Bertrand Ewanga se démarque de Kamerhe», titre pour sa part Forum des As. Le tabloïd reprend in extenso la lettre de démission du député élu d’Ikela de son poste de secrétaire général de l’UNC: «Ma décision est l’expression de mon désaveu vis-à-vis de la démarche actuelle de notre parti en rapport avec la question de la tenue du Dialogue que j’estime comporter un danger pour l’avenir démocratique de notre pays».
Selon Forum des As, Jean-Bertrand Ewanga reste tout de même membre de l’UNC après sa démission de son poste de secrétaire général de ce parti et promet de servir à ce titre.
Le quotidien constate que depuis un certain temps, bien que l’UNC ait adhéré aux thèses du Rassemblement, il flottait un vent de je t’aime moi non plus entre Vital Kamerhe et Jean-Bertrand Ewanga.
Déjà au conclave de Genval tenu en juin dernier dans la banlieue bruxelloise (Belgique), on a vu Jean Bertrand Ewanga et son adjoint, Claudel Lubaya, assister aux travaux à titres individuels. Mais Kamerhe qui se trouvait au même moment en Europe n’avait pas daigné y participer. C’est dire que les deux hommes ne regardaient plus dans la même direction.
Forum des As indique que l’ancien secrétaire général de l’UNC est plus enclin à s’aligner sur la position du Rassemblement pendant Kamerhe est mu par une démarche autonomiste.
Sur un autre chapitre, Africa News titre: «Moïse Katumbi dénonce la condamnation de Huit Mulongo à trois ans de prison».
Le tri-hebdomadaire rapporte que l’ancien directeur de cabinet de l’ex-gouverneur du Katanga, Huit Mulongo vient d’être condamné, mardi 30 août, à trois ans de prison et au paiement de 250 000 francs congolais -équivalent de USD 250- des frais d’instance pour détention illégale d’armes à feu et de minutions.
La condamnation de l’ancien directeur de cabinet de Moïse Katumbi a été prononcée par la cour militaire des provinces issues du démembrement du Katanga qui siégeait en audience publique, poursuit le tabloïd.
Ses avocats, note Africa News, se disent déçus par ce verdict et promettent de faire appel pendant que sur Twitter, Moïse Katumbi a jugé «inacceptable» la condamnation de Huit Mulongo, dénonçant une «justice instrumentalisée».
Le même journal rapporte par ailleurs des coups de feu entendus maredi dernier au siège du FPI, où « les flics tentaient d’arrêter l’ADG Mbengele».
Le journal cite des témoins qui affirment avoir entendu des coups de feu depuis le siège du Fonds de promotion de l’industrie -FPI-, où des flics déployés par le conseiller spécial du Chef de l’Etat chargé de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption tentaient d’arrêter l’ADG de cette entreprise publique, Constantin Mbengele Thamuk.
Objet d’un mandat d’arrêt et d’une interdiction de sortie du territoire national avec une dizaine d’autres mandataires publics, Mbengele, poursuivi des présumés faits de mauvaise gestion, s’entoure des éléments de la Police militaire -PM- qui le protègent depuis fin juin dernier quand il avait déjà réussi à s’échapper des mailles des services de Luzolo Bambi, conclut Africa News.
Dans la perspective de la rencontre de football qui opposera dimanche prochain la RDC à la RCA en match de la dernière journée des éliminatoires de la CAN 2017 dont le coup d’envoi est prévu à 18h30’, heure de Kinshasa, Forum des As exprime ses inquiétudes quant à la sécurité des supporters qui feront le déplacement du stade des Martyrs.
Un jeune journaliste a été agressé, mardi dernier, dans les couloirs qui donnent vers les tribunes du stade des Martyrs par des personnes non identifiées pendant qu’il s’y rendait pour un reportage sur les premières séances d’entrainements des Léopards de la RDC.
Se livrant au Forum des As, le journaliste agressé affirme avoir été dépossédé de tout ce qu’il détenait notamment un dictaphone électronique, un téléphone portable et une montre.
Le journal estime que décision de la CAF de faire jouer ce match la nuit devrait pousser les autorités sportives de la RDC à lancer des différents travaux de réhabilitation sur le système d’éclairage pour pouvoir permettre au stade d’accueillir cet évènement nocturne.
Avec Radio Okapi
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)